Lors du diagnostic ou de la suspicion de maladies tel que l’endométriose ou le SOPK, de nombreuses restrictions alimentaires peuvent être évoquées pour limiter l’évolution de la maladie et limiter les symptômes associés. Cependant il est important de faire le point avec un professionnel pour identifier les changements alimentaires réellement adaptés.
De même la périménopause puis la ménopause sont des périodes de bouleversement hormonal important entraînant divers symptômes pouvant être soulagés par des modifications de l’hygiène de vie mais les conseils adaptés et personnalisés sont recommandés, sans restriction ou régime d’exclusion.
L’HAS déconseille les régimes d’exclusion car ils peuvent être la cause d’apparition de troubles des conduites alimentaires, sont à risque de carences nutritionnelles et peuvent perturber le microbiote intestinal.
Il n’existe pas d’aliments anti-inflammatoires dont il faut majorer la consommation ou d’aliments pro-inflammatoires qu’il ne faudrait pas consommer. Cependant il est vrai que les aliments que nous consommons contiennent des composés qui peuvent avoir un rôle sur l’inflammation systémique chronique. Les études actuelles ne permettent pas d’aller dans le sens d’un intérêt à surconsommer spécifiquement un nutriment.
Le compromis existant est de mettre en place une alimentation de type méditerranéenne qui a l’avantage de favoriser les nutriments identifiés comme les plus intéressants pour l’organisme sans exclusion de groupes d’aliments.
De plus, il est intéressant de faire un bilan sur l’exposition aux perturbateurs endocriniens, substances qui altèrent le fonctionnement de l’organisme et induisent des effets nocifs. Hors le diététicien est le professionnel de santé qui peut aborder cette thématique car l’exposition à ces composés toxiques se fait principalement via l’alimentation. Cependant nous aborderons aussi les autres sources d’exposition : cosmétiques, produits ménagers…
Comme mes collègues de l’association Gyn&Diets, je suis formée à la prise en charge de l’endométriose et du SOPK pour accompagner au mieux mes patientes, notamment à la mise en place de l’alimentation de type méditerranéenne.
En parallèle, je suis formée aux perturbateurs endocriniens ce qui me permettra de vous expliquer comment, dans le quotidien, vous pouvez être exposé à ces substances via de nombreuses voies et surtout quels gestes installer pour diminuer votre exposition.
Enfin pour les problématiques digestives, je pourrai vous accompagner par des conseils personnalisés et adaptés à chaque symptôme.
Vous rentrez dans la période de transition de la périménopause et de la ménopause et vous vous interrogez sur comment prendre soin de vous ?
Vous êtes invalidée par les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, fatigue et troubles du sommeil) et souhaitez ajuster votre alimentation pour moins en souffrir ?
La période de transition de la périménopause et de la ménopause est une étape naturelle et complexe qui peut parfois bouleverser le quotidien de la femme.
La baisse des oestrogènes va avoir des conséquences à différents niveaux de l’organisme : affaiblissement possible de la densité osseuse (avec risque d’ostéoporose), augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires, modification du métabolisme (notamment de la répartition des graisses corporelles). Ainsi le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a publié des recommandations de prise en charge de la nutrition pour améliorer la santé de la femme ménopausée.
Comme mes collègues de l’association Gyn&Diets, je suis formée sur la thématique de la périménopause et ménopause pour accompagner au mieux mes patientes.
Nous installerons l’alimentation la plus adaptée à votre cas pour réduire les risques de santé liés à cette transition tout en tenant compte de votre mode de vie et de vos habitudes.
Nous pourrons de plus cibler certains apports en nutriments pour réduire les symptômes associés à cette ménopause.
Le but est de trouver ou retrouver confort, énergie et bien-être pour installer durablement une meilleure qualité de vie.
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Les hormones sont comme des messagers dans le corps, et elles ont besoin de bons nutriments pour bien fonctionner. Une alimentation équilibrée va fournir les « briques de base » pour fabriquer ces hormones,réguler la synthèse et la circulation de ces hormones, réduire l’inflammation… Bien manger sera une base solide pour aider vos hormones à être mieux équilibrées.
Oui comme pour de nombreuses maladies. Une alimentation de type méditérranéen, riche en légumes, oméga-3 et fibres notamment, peut réduire les douleurs et l’inflammation.
La ménopause va affecter la santé osseuse et la santé cardio-vasculaire notamment. La mise en place d’une alimentation adaptée à cette période va permettre de limiter les risques à ce niveau là.
D’autres symptômes peuvent être aussi présents comme les variations de poids, bouffées de chaleur… et une évolution de l’hygiène de vie sera aussi favorable pour limiter ses différents désagréments.
C’est normal effectivement et présent chez de nombreuses femmes sur quelques jours avant les règles et cela peut être associé d’ailleurs à d’autres symptômes témoignant du changement hormonal.
Une alimentation équilibrée au quotidien, sur tout le cycle, diminuera ces sensations. Nous pourrons apprendre à mieux vivre ces quelques jours aussi, par un travail comportemental.
Le rôle de l’alimentation sur ces thématiques hormonales féminines est mal connu mais pourtant les études scientifiques nous montrent qu’il y a un réel intérêt à ajuster son alimentation pour améliorer la qualité de vie des patientes.
Peu de professionnels sont formés à ces questions. L’association Gyn&Diets sélectionne et regroupe des professionnels compétents, ayant mis à jour leurs connaissances sur ces thématiques.
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